17 déc. 2012

TROMPE L'OEIL SUITE2

Un grand saut dans l'espace temps, en effet entre les dernières fresques et mosaïques dans les tous premiers siècles après JC, la venue des barbares à Rome, annihile toute représentation du paysage et de l'architecture en trompe l'oeil pour ne représenter que des figures de personnages où le paysage en est réduit à sa plus simple expression et la profondeur spatiale annulée.

Au Moyen-âge l'art pictural surtout dans les enluminures se limite à une représentation symbolique et conventionnelle très schématique.
C'est 9 siècles après que l'art des fresques, avec essai de réalisme pictural, en Italie ressurgit au 13 ème siècle avec l'émergence d'artistes tels que : Cavallini à Rome, Duccio à Sienne et surtout Giotto dont les ateliers situés dans des villes comme Padoue Florence, Assise , Rome et même Naples, où lui même par sa vision d'une synthétisation de la représentation volumétrique avec une approche spatiale que Vasari décrit comme "à la manière grecque".

Giotto utilise le modelé, les couleurs, et une vision de l'architecture plus à l'échelle et plus en perspective du volume, avec des personnages également à l'échelle de l'ensemble sans les disproportions pratiquées avant lui.
Il emploie aussi le trompe l'oeil avec le faux marbre polychrome, faux cadre, dallage etc etc..et pas un centimètre n'est oublié.
En voici un exemple magistral avec les fresques de la chapelle des Scrovigni, dans l'église de l'Arena à Padoue en Italie bien sûr.



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